En novembre-décembre 2022, Indiville, Bpact et Give a Day, avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale, ont mené une enquête nationale sur l'engagement bénévole en Belgique auprès d'un échantillon représentatif de la population belge (2200 répondants). En outre, 20 400 bénévoles belges ont été interrogés sur l'organisation pour laquelle ils ou elles travaillent.
Voici les principaux résultats.
Sur une base annuelle, près de 8 Belges sur 10 (78 %) s'engagent d'une manière ou d'une autre.
Les principales motivations des bénévoles sont l'intérêt pour l'activité (85 %) et le sentiment de bien-être (80 %) qu'ils/elles peuvent en retirer. Vient ensuite le sens des responsabilités envers les autres (72 %).
80 % des bénévoles sont satisfaits du temps qu'ils/elles peuvent consacrer au bénévolat. Pourtant, il apparaît que beaucoup n’ont pas assez de temps (26 %) ou ont le sentiment d'en consacrer trop (20 %), et surtout que trouver le bon équilibre entre le temps consacré à la famille et au travail (33 %) est, avec les éléments pratiques (comme les déplacements) (24 %), l'aspect le plus difficile du bénévolat.
Le manque de temps (3 6%) est également la principale raison de l'abandon du bénévolat. La santé arrive en deuxième position (23 %).
86 % des bénévoles sont satisfaits du type de tâches qu'ils/elles accomplissent et s'identifient un peu plus à la tâche effectuée (69 %) qu'à l'organisation elle-même (63 %). Une grande partie souhaite rester liée à la même organisation pendant longtemps (80 %) et ne se contentera pas de passer d'une organisation à l'autre pour obtenir une tâche plus intéressante (72 %).
Ils/elles resteront attachés à la même organisation, quelle que soit la tâche qui leur est confiée (62 %). À l'inverse, l’étude montre aussi qu'une partie des bénévoles considèrent leur tâche comme la plus importante et sont prêts à passer à une autre organisation pour cela si nécessaire.
63 % de la population n'effectue aucune forme de bénévolat sur une base annuelle. Même parmi les non-bénévoles, le manque de temps (47 %) est la principale raison de ne pas s'engager. Vient ensuite l'incapacité à s'engager régulièrement (39 %).
Pour les convaincre de se lancer, il faut d'abord que l'organisation soit bien organisée (78 %). Sur une note positive, à peine 20 % des non-bénévoles disent ne pas vouloir faire du bénévolat. Il existe un grand potentiel parmi les non-bénévoles, l'équivalent de 93 519 emplois à temps plein.
Afin de persuader davantage de personnes de faire du bénévolat ou pour trouver l'endroit qui leur convient, voici ce qui ressort le plus :
Chaque vote compte ! C'est pour cette raison que l’enquête nationale sur l'engagement des citoyens est ouverte à tous.
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